samedi 13 août 2011

Tela : Punta Sal and co, con Julia

Mais ce n’est pas fini, il faut continuer notre route vers Tela, là où vivent les potes que j’ai rencontré lors du Carnaval de la Ceiba. Bon hélas, cette fois ci, ils sont pas mal lourds et nous prennent pas mal le chou à la mode hondurienne… J’ai envie de dire que Julie aura vraiment connue les mœurs locales et la population la vraie ! MDR (tu voulais de l’immersion ?!).

Ici, c’est balade dans la ville, restau (cher mais bon ! on s’est fait un ptit plaisir on va dire, Julie n’est quand même pas venue au bout du monde pour bouffer un hamburger !) et plage !!!

Restau chic !!! Tropppp bonnn mais qui cale bien ! (coquillage fris -je ne me rappelle plus comment le plat s'appelle exactement, peut être que tu as encore des souvenirs Julie?!-, aromatisés à la noix de coco pour Julia !).

Ptit déj typique au bord de la mer...

Un elote !! Moi j'adore et c'est pourtant tout con comme truc (rien à voir avec la version américaine disponible dans nos centres commerciaux !).

Ma fameuse glace Sarita ! Deux boules au choix (avec des saveurs tt de même originales), de la banane fraiche au fond, de la sauce chocolat, le tout recouvert de chantilly ! Quand il fait chaud ca fait du bien !

Préparation de baleadas au pied de notre hôtel ! Que demander de plus ?!

Et ouai à deux pâtés de maisons on est direct à la plage alors que demander de plus ?! Il faut bien en profiter non. D’ailleurs on s’y est même fait des amies : un groupe de meufs basketteuses qui nous ont offert de jouer avec elles dans l’eau (on les regardait en se disant purée pourquoi on n’a pas de ballon nous aussi…, elles ont du le sentir !).



Et puis surtout dans mon programme super méga bien élaboré (gros RIRE !) il était prévu d’aller à Punta Sal, île volcanique où il y aurait le seul boa rose au monde.

L’île ressemble typiquement à une île aux pirates, avec ses roches volcaniques noires et coupantes, et ses baies où réellement les bateaux pirates se cachaient pour attaquer les galions fortunés (et infortunés par la même…). Sympa mais on n’a jamais vu le boa et c’était moins beau que Cayos Cochinos… Mais on peut dire que c’était un style d’île différent… avec un groupe d’américains de cuerpo de paz qui n’étaient pas casse couille comme on aurait pu l’imaginer à la base.

Et ouai que dire de plus héhéhéhé !

Ohhh la petite chose !

Magnifique crabe aux couleurs hallucinantes !

On retourner à Tela et c’est déjà l’heure de repartir vers la capitale pour que Julie puisse prendre son avion… c’est fou ce que c’est court 10 jours ! Mais on en a bien profité et ca m’a fait énormément de bien qu’elle soit venue ! Merci mille fois et j’espère que les visites t’ont plus, même si tu as eu quelques déboires honduriens avec les locaux… (la lourdeur c’est bien leur truc même s’ils ne sont pas méchants dans le font) et tu auras pu danser sur les musiques locales (MDR !!!!).

vendredi 5 août 2011

Sambo Creek : Cayos Cochinos con Julia

Direction donc Sambo Creek, petit village garifuna, où on va prendre un bateau pour les îles. Dommage qu’on n’est pas le temps de visiter le village mais bon il n’a pas l’air non plus très intéressé ni beau.

Pour la petite histoire :

Cayos Cochinos est un groupe de deux petites îles (Cayo Menor y Cayo Mayor) y 13 petits îlots situés à 12,5 km au nord ouest de la Ceiba (côte nord du Honduras).

En 1993, un groupe honduriens intéressé par la conservation de la côte de Honduras et sa faune et flore, en coopération avec la fondation suisse AVINA, ont formés la "Honduras Coral Reef Fund" (HCRF). Cette institution fit pression sur le gouvernement hondurien pour obtenir la protection de ces magnifiques îles. En 2003, un décret désigna Cayos Cochinos comme Monument Naturel Marin et HCRF devint l’agence responsable de gérer sa conservation pour les prochaines 10 années.

On y a fait du snorkeling et franchement ca déchire ! On y voit beaucoup plus de poissons qu’à Utila (l’île où j’avais été l’année dernière) et la barrière de corail est beaucoup plus belle (peut être parce que c’est protégé… enfin, parler de protection est un grand mot car mis à part la sensibilisation qui est faite aux touristes et le fait que travail des chercheurs la bas et qu’une partie est strictement interdite aux touristes, les gentils guident nous emmène en bateau sur la barrière de corail et oui je dis bien DESSUS !! Je ne suis pas sur que l’écosystème kiff le bruit, les nageurs et l’essence… mais bon…).


Dommage que l’on n’est pas pu prendre de photos sous l’eau parce que ca valait mais vraiment la peine on ne s’en est pas lassé une seconde !

Bon par contre gare aux coups de soleil et aux insolations… mais c’est juste parfait et c’est ce que l’on peut appeler des îles paradisiaques ! Y’a qu’à voir les photos !



Mais couvertes de sel, on ne s’arrête pas là, j’ai lu dans le lonely qu’il y a des eaux thermales dans le coin, mais sans plus d’explication sur où et comment c’est. On est y va ou pas ?! Et franchement après s’être pris soleil et sel, quoi de mieux qu’un peu d’eau douce ?! Surtout sous cette chaleur ! Donc c’est parti, on demande autour de nous et tout le monde se pli en 4 pour nous permettre d’y aller ! C’est tout près mais il est déjà tard, on ne pourra en profiter que 2h avant de devoir retourner à la Ceiba avec le dernier bus.

On arrive la bas, on est toute seule, un mec nous emmène dans la forêt, on s’interroge, heuuu tu crois que ca déchire vraiment au final ?! On y arrive et on se retrouve devant un bassin naturel, un couple y est déjà mais il part nous laissant tranquillement seules, toutes les deux dans la forêt, à la croisée entre l’eau de la forêt super froide et l’eau venant d’un puits naturel chauffé par un volcan à prêt de 250°C à la source qui se trouve à quelques mettre plus en hauteur. C’est le pied absolu ! Chaud à la surface, plus frais en bas, mais quelque fois le volcan rejette des jets bien bouillants même mélangés à l’eau froide, mais on kiff. C’est parfait pour s’enlever le sel et le sable.

Et comble de la perfection ?! On nous emmène des fruits frais (pastèques et ananas) à manger dans l’eau, et le guide surveillant nous ramène de l’argile volcanique pour nous faire un masque corporel ! Autant dire une journée plus que parfaite : îles paradisiaques suivit de détente absolue au milieu de nulle part, en mode seules au monde.

Je ne l’oublierai pas de si tôt cette journée !

jeudi 28 juillet 2011

Jungle River Lodge con Julia

Le lendemain c’est parti pour le Jungle River Lodge, l’hôtel où l’on va faire du rafting et où on va glander au son de la rivière… hummm je surkiff cet endroit et je pense que Julie a pas mal appréciée aussi enfin j’espère !

On reste un jour une nuit.


Mode détente, mot croisé et rafting. Il n’y a personne à part nous et une meuf de je ne sais même plus quel pays, mais elle n’est pas bavarde et malgré nos efforts elle reste en retrait.

On se lance pour le rafting avec elle, et pas moins de 3 accompagnateurs (ils devaient s’ennuyer je pense) et comme l’eau était bien haute (saison des pluies oblige) on a pu bien en profiter toute la matinée complète. Mais dis donc c’est que ca use bien les bras ! Et je crois que Julie adore être dans l’eau, où alors c’est que ca lui plait d’être secourue par de « beau » honduriens… :)

Petit saut de huit mètres et franchement quand on est en haut on ne fait pas le fier ! Mais après environ 30 min de "j'y vais, non j'y vais pas..." j'y suis allée et franchement on sent la chute et elle est longue... trèèèèèèsssss longue.... ! Mais une bonne dose d'adrénaline surtout que la zone d'attérissage n'est pas grande !

Après, une nuit, les insectes nous attaquent !!! et allons voir les étoiles « tiens mais tout est à l’envers ici ! »,

Des insectes cramés... ici, ils sont suicidaires...


on repart le lendemain pour le centre ville, on est jeudi peut être qu’on va pouvoir faire la fête ! Tu parles on a beau chercher dans tous les coins rien d’ouvert ! C’est la loose, mais c’est pas grave on a d’autres choses à faire : Cayos Cochinos !!! Une superbe île paradisiaque protégée.


Une petite video d'une plante originale, la dormilona, elle se protège quand on la touche et les locaux s'en servent en tisane somnifère.

mardi 19 juillet 2011

Tegucigalpa - La Ceiba (1) con Julia

Ca y est j’ai enfin une S&C qui est venue me voir en terre inconnue : le Honduras !

Début mai, Julie débarque à l’aéroport de Tegucigalpa et manque de pot pour elle je ne lui ai pas donné d’adresse (en même temps c’est normal j’en n’ai pas et c’est débile de demander ca aux gens qui voyagent… bref les aéroports on le sait tous, c’est du n’importe quoi !).

Découverte de nuit de Tegucigalpa, avec ses rues calmes et sans danger (surtout la nuit pour deux filles seules ca va sans dire), ses restaurants typiques (burger king, KFC, pizza hut…) et sa circulation très fluide. Bon y’a aussi des points positifs ca va sans dire, par exemple les lumières de la ville donnent un paysage magnifique qu’il est malheureusement très difficile de capturer photogénétiquement parlant, mais bon comme je le dis souvent quand on est en vacances surtout dans des pays comme celui la il faut apprendre à prendre des photos mentales !

On n’a pas le temps de chaumer, elle ne reste que 10 jours autrement dit que dal vu tout ce qu’il y a à faire, mais j’ai sélectionné quelques destinations qui j’espère lui feront plaisir…

Le lendemain, direction Valle de Angeles, petit village colonial à presque une heure de la capitale. Moment de chance (comme on en aura bien d’autres), surtout pour moi (et encore…), on y va pile le week end où il y a le Festival de l’environnement !!!

Bref des stands dans les rues, des animations et pleins de monde, ce qui rend la visite bien chaleureuse, bien qu’au final je n’ai pas vraiment compris en quoi c’était un festival de l’environnement, il n’y avait rien à part deux petits stands qui se battaient en duel… Mais bon c’est l’idée qui compte comme on dit !

Bref bonne petite après midi, même si hélas nous n’avons pas pu aller à Santa Lucia qui est sur le chemin, car les derniers bus sortent tôt de la ville et après on aurait été bloquées la bas (c’est pas le tout mais on a une semaine chargée quand même !). Bref tant pis, de toute façon les guides on l’air de dire que c’est à peu près le même type de village donc bon… :D

Le soir, RDV restaurant, un que je kiff bien mais qui n’existe malheureusement pas en France (je le connais du Guatemala), qui s’appel FRIDAY. J’ai enfin quelqu’un pour m’y accompagner ! Super sympa (à part les moustiques et un serveur un peu attardé…).

Et après direction dodo, le lendemain levé tôt (6h environ, pour moi c’est pas très tôt je fais ca quasi toute la semaine… et Julie aussi je crois donc bon…) pour prendre le bus direction le nord du pays La Ceiba (et ouai ENCORE ! faut croire que j’aime bien la région, ou alors qu’il n’y a que celle là d’intéressante dans le pays… jsais pas !).

Bref après des heures et des heures de bus (7 h environ jsais plus trop en fait), nous voilà arrivés à la Ceiba, au Banana Republic (ouai ca te rappelle des souvenirs mon Briçou non ?! en plus on était dans la même chambre, normal c’est moins cher que le dormitorio…) bien centré dans la ville et qui offre des « tours » notamment au Rio Cangrejal, que l’on a déjà fait avec le Briçou mais que j’avais kiffé. On s’inscrit donc pour le lendemain matin, pour faire du rafting !!!

En attendant, un ptit restau on a la dalle. Manque de pot on est accueillie par la pluie mais ca ne nous empêche pas de braver les tempêtes pour manger typique !


Un plat typique du Honduras : Les Baleadas ! Fallait que Julie goutte moi j'adore ! On les fourre avec plein de trucs schant que celle de base c'est frijoles (haricots) y queso (fromage).

mercredi 6 juillet 2011

Le Honduras avec Gaëlle, par Julie

Qu'est-ce que rejoindre une amie à l'autre bout du monde pour passer 10 jours de vacances ?

C'est débarquer à l'aéroport sans adresse et avec 3 mots d'espagnol parce qu'on n'a pas préparé son séjour, on compte trop sur la copine pour ça !
Résultats Gaëlle s'est traînée un boulet, empoté par-dessus le marché ! La honte !

10 jours pour visiter un pays grand comme l'Angleterre, c'est aussi très short.
Aussi, après une journée à Tegucigalpa et Valle de Angeles, juste à côté, sommes-nous restées le reste du séjour sur la côte caraïbe à nous dorer la pilule (= à cramer méchamment) (et à faire, bien sûr plein d'activités).

Tant mieux d'ailleurs car la capitale n'est pas très sécurisante, ni très accueillante d'ailleurs. On ne peut pas complètement leur en vouloir : par exemple, si le chauffeur de taxi, qui passe sa journée dans une ville sur-polluée, dans un traffic un peu sauvage, fait très attention à qui montera dans son véhicule (Gaëlle m'a racontée qu'un chauffeur avait pris une cliente, apparemment rien à craindre, qui lui asséné quelques coups de couteau pour lui piquer son fric : oui, ça gagne tellement les chauffeurs de taxi là-bas !!! ...), le futur passager doit faire de même en choisissant son taxi, car la menace est partout.


Sous son apparence anodine, beau soleil, locaux joyeux en ce dimanche religieux, cette photo a été la seule que j'ai prise dans la capitale :
Gaëlle : "bon là tu peux prendre une photo, mais après on vérifie qu'on est pas suivies"... Glups !


Vacances à fond ! Gaëlle, elle, a plus de mal à oublier le boulot car nous sommes tombées par hasard sur une fête de l'environnement dans ce village sur la colline ! Quelle coïcidence !
Pour ma part, bien que je sache à quel point des efforts sont fournis par les associations et les organismes, j'ai eu du mal à voir en quoi la population se préoccuppe de son environnement. Les poubelles sont rarissimes par exemple, les beaux paysages qu'ils possèdent sont vite entachés de détritus divers.



C'est parti : direction La Ceiba.
La ville nous accueille rapidement par une grosse et longue pluie orageuse, alors que je cherchais un maillot de bain pour nos futures activités de plage et d'eau. Il nous fallait trouver de quoi nous restaurer, nos ventres criaient famine. Hummm Les pupusas à la peau de cochon grillée ! N'est-ce pas Gaëlle ?
Et el pan de coco fourré ... mmhm, ben alors ? Tu n'aimes pas quand c'est fourré ?!


Ici on mange presque la même chose, matin, midi et soir, en tout cas peu de chose différencie les repas : frijoles, oeufs, tortillas, platanos c'est la base de la base.

Dans les baleadas, le snacking made in Honduras, c'est particulièrement délicieux : tout chaud tout fondant, tout rassasiant ! Oui, on avait quand même bien faim de temps en temps malgré la chaleur, car on a pas chomé : rafting, snorkling, baignade dans la mer, baignade dans la rivière ... Et les mots fléchés aussi, ça creuse !


Et pour se rafraîchir : une glace pardis ! Ou des licuados de fruits bien frais ! Slurp Slurp.


J'ai aussi préféré la côte par son côté pépère. Comme Tela est une petite ville balnéaire, beaucoup de familles viennent se baigner, et les gens qui y vivent semblent moins pressés par le temps.
Nous avons donc profité 3 jours entiers de Tela, à fléchiverber et à regarder la plage, ses cocotiers, ses couchers de soleil, et à jouer à la balle avec une équipe féminine de basket, snorkler, marcher dans la forêt vierge, danser, ... Avant de revenir sur Tegus pour que je prenne l'avion.

Les coups de coeur :
  • Las Aguas Termales près de Sambo Creek (point de départ pour les Îles Caios Cochinos) : on y baigne dans un mélange d'eau brulante, tout juste sortie en geyser du volcan endormi, et d'eau fraîche ruisselant de la montagne. Accueillies sympathiquement, nous avons passé deux heures presque seules dans la jungle (ouh là là !), à noyer nos coups de soleil et à déguster pastèque et ananas, sans compter l'enduisage à la boue volcanique pour achever une journée à en prendre plein la vue.
  • La crique des pirates à Punta Sal, où les galions se cachaient derrière la végétation exubérante, après avoir passé un chenal étroit ...

(oui oui je l'ai vu ...)
  • Il y en a bien d'autres en fait mais je risque de faire un article bien trop long ... !

Julie S.

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