jeudi 22 juillet 2010

Honduras : Lago de Yojoa

Et voilà, je suis seule à présent et c'est parti pour vivre ma propre aventure et ca va je ne flippe pas ! Et au contraire une fille seule, je peux vous dire qu'elle est bien aidée par les hommes dans ce pays lol.

Je me dirige donc vers l'hôtel que j'ai préalablement choisi dans le lonely que Briçounet m'a laissé (t'inquiète il est toujours en vie !) qui s'appelle El Cortijo del Lago, situé entre La Guama et Peña Blanca. Mais bon c'est pas la porte à côté, donc une journée bus, suivi d'un petit arrêt dodo à El Progreso (je ne peux rien vous dire sur cette ville je n'ai fait qu'y dormir...) et le lendemain re pleins de bus jusqu'à El Cortijo. Et qu'ils sont gentils les chauffeurs lol je n'aurais jamais parlé à autant de monde pendant ces derniers jours de voyage au Honduras surtout les derniers jours...

Et après je ne sais pas combien d'heure de bus, me voici arrivée à l'hôtel au bord du lac et oh miracle, je suis SEULE dans tout l'hôtel (en tant que client j'entends bien sur...). Quoi de meilleur ?! Une vue sur le lac, loin des routes (ça me change de la ciudad où je suis au bord de la route encadrée par des garages automobiles pestilentiels...), loin de américain et avec un petit toutou adorable qui me suis partout !

Je me retrouve donc dans un hamac avec vue directe sur le lac, c'est parfaitement parfait. Enfin à un détail près... les moustiques !!!! Et oui manque de chance, Brice est parti et je n'ai pas pensé à garder du produit anti stikmou et honnêtement ils m'adorent ! Mais heureusement là où je dors et là où il y a le hamac il y a une magnifique moustiquaire super efficace, le pied !


Le lendemain, je décide d'aller voir les cascades de Pulhapanzak. Magnifique cascades mais hélas pas moyen de se baigner en dessous ou derrière dans les cataractes sans devoir payer et c'est pas donné (déjà qu'il faut payer l'entrée !), donc j'en reste à la photographie des cascades et au papotage avec les deux seuls autres touristes qui sont avec moi sur le site : deux honduriens de Santa Rosa de Copan qui n'étaient pas venus depuis 15 ans.


Et le soir je décide de changer d'hôtel pour aller dans un hôtel dont tout le monde n'arrête pas de parler situé près du Parc Les Naranjos qui s'appelle D & D tenu par un couple d'américains faisant leurs propres bières sur place (et on ne peut pas dire qu'elles soient toutes géniales...). Bon bien sûr là bas il n'y a que des américains (dont un couple qui n'arrête pas de s'envoyer en l'air) à part les filles qui travaillent là bas. Mais sinon hôtel sympa au milieu d'un jardin et avec une piscine comme d'habitude magnifique mais inconvénient : plantes + chaleur + humidité + Gaëlle = attaque de dizaine de moustiques !!!

Una mariposa !

Des photos du jardin de l'hôtel D & D.

Et ouai ici les avocats tombent des arbres !

Je décide d'aller faire une visite dans le parc archéologique de Los Naranjos mais une attaque de moustiques et le fait que ca se trouve à proximité d'une rivière me font renoncer, (dommage...) j'ai déjà le corps couvert de plus de piqures que d'espace disponible. Mais je décide à la place d'aller me balader dans le coin, puis à Peña Blanca notamment pour acheter du café. Et il n'y a pas d'endroit plus difficile où trouver du café que dans les pays producteurs de café car ils exportent tout... Après avoir poser des questions à droite et à gauche, au final je trouve des producteurs chez lesquels je peux directement acheter du café (vous voulez gouter viendez chez moi !).
Et de même je décide également d'acheter les alcools locaux et oh surprise ils n'en ont pas beaucoup de typique du Honduras, ils boivent surtout du Bacardi du Mexique et du Ron Flor de Caña du Nicaragua, mais vous inquiétez pas j'ai trouvé quelques trucs (là encore rendez-vous dans ma maison !).

Et voilà c'est déjà la fin, je suis obligé de faire demi tour et en bus ca va me prendre deux jours une nuit... (et ouai j'ai dit à mon patron que je ne partais que 10 jours...). Donc c'est reparti direction Copan en passant par San Pedro Sula où le propriétaire d'un bus me propose de m'accompagner jusqu'à Copan jajaja non mais ca va pas la tête ! Arrivé à Copan, je rencontre un chauffeur de tuk tuk qui me sert de transport gratis (ben ouai faut bien que je me serve de mon statut de fille, c'est pas en France que ça se passera comme ça) même si j'insiste pour lui dire que j'ai envie de marcher... je finis par réussir à m'en débarasser mais c'est une toute, toute petite ville... Dis donc je sens la différence entre le avec Brice où tout le monde croit que l'on est en couple et le sans Brice lol.
Et le le lendemain à 5h du mat' c'est reparti pour la triste capital du Guatemala, avec ses odeurs de pots d'échappement et... mon mémoire...

Autant dire triste retour et qu'une envie y retourner pour visiter le sud que je n'ai pas encore fait et pourquoi pas passer par le Salvador.


Conclusion sur le Honduras :
Les gens sont adorables, simples, pas prise de tête (et non pas que les mecs j'ai parlé à beaucoup de filles aussi !). Mais c'est un pays pauvre (comme Guate) où les gens n'ont pas de travail et où pourtant il y a une richesse naturelle de malade ! Les paysages sont somptueux avec une nature abondante dans tous les coins. Pour comparer mais ca ne va pas vous aider (sauf si vous allez voir les photos), c'est comme au Petén mais partout dans le pays ! J'adore ! En plus le travail qu'il y a à faire d'un point de vu environnemental ici est ENORME !!!!
Ex de problème tout con ? Dans un village, tous les garages autant et de nettoyage de voiture sont directement au bord de la rivière dans laquelle tout est rejeté...
Enfin bref je ne sais pas pourquoi mais j'ai eu le coup de foudre pour ce pays alors que pourtant au début ca n'était pas gagné, j'étais plutôt déçu... Tout simplement MAGNIFIQUE !

Fin du Honduras (pour le moment...)

dimanche 18 juillet 2010

Honduras : Utila

De la Ceiba, nous prenons donc un ferry direction Utila. Et là franchement on ne s'y attendait pas mais c'est l'ENFER !!! Apparemment, ce jour là, la mer n'était pas super calme... Je n'ai pas le mal de mer mais j'ai quand même réussi à devenir verte et une demi-heure de plus dedans et je crois que je ne me serais pas retenue plus longtemps !! Le bateau tanguait dans tous les sens et surtout faisait des chutes de ouf à cause des vagues... Enfin une fois arrivés on avait pas envie de le reprendre pour repartir tout de suite...

Utila :

Utila est l’île la plus petite (5 km de large sur 13 km de long) et aussi la plus proche de la terre ferme. Son environnement est, en général plus décontracté. Selon une légende, Robinson Crusoé habitat cette île plus de 27 ans comme naufragé après que son bateau s’échouât sur cette île. L’île est plate et possède seulement une montagne (Pumpkin Hill).

Elle est peuplée par les descendants des pirates.

Arrivés sur l'île on se rend vite compte qu'elle est toute petite et qu'on peut tout y faire à pied si on n'est pas trop flémard, même la traverser dans la largeur (ce que l'on a fait d'ailleurs !).

Et voilà la marche qui nous attend pour aller à l'autre bout de l'île, ca va on a déjà vu et fait pire ! En 1h30 c'est bâclé ! Seuls inconvénients, le soleil qui tape (même si ca ne se voit pas trop sur les photos) et les moustiques qui m'attaquent !!!
Et je peux vous dire qu'ils ne sont pas nombreux les touristes qui y vont, y'a qu'à voir le "monde" sur la route ! On est des warriors, en même temps on est là pour ça...
En chemin nous avons rencontrés des iguanes mais ca cours vite ces petites bestioles, pas le temps de les prendre en photos, mais il y en avait un paquet.

Et oui c'est bien du corail, mort, mais les circonstances de la mort restent incertaines... niak niak niak. Y'en a des tonnes sur ce coin de l'île !!!! On marche dessus !

Et voilà la mer vu de l'autre côté (nord) de l'île ! Falaises abruptes faites seulement de coraux ! Trop beau et très particulier comme paysage !

Après avoir été attaqué comme d'habitude par des gens voulant nous proposer LEUR hôtel, on va vers celui que nous avions choisi grâce au Lonely Planet (et oui désolé mon Routard adoré mais tu ne propose rien sur le Honduras !). Et nous voici dans un hôtel tenu par une Hollandaise mariée avec un local qui ne parle pas super bien l'espagnol et son accent est à se tordre de rire. En même temps vu le nom de l'hôtel "Bavaria" on aurait du s'en douter...

Notre ami le Gecko, il y en a partoutau Guate et au Honduras (surtout au Honduras j'ai l'impression) et ils sont nos amis car ils bouffent les moustiques. Et en plus c'est trop mignon, par contre faut pas croire mais ils aiment se battre entre eux et dans ces moments là ils remuent la queue et poussent des cris ca vaut le détour !

On ne tarde pas à se rendre compte qu'ici la langue officielle n'est pas l'espagnol mais bien l'anglais ce qui n'est pas du goût de tous les locaux car certains revendiquent ouvertement l'envie d'entendre leur langue être parlée sur leur île et oui cette abondance touristique n'est pas très bon pour la culture local !
De plus, cette île est surtout intéressante pour la plongée. L'île regorge d'offres de plongée plus qu'alléchantes, avec des prix (hôtel gratuit) défiant toute concurrence ! Et c'est bien pour cela que les américains se jettent sur cette île qui en est blindée ! (on va finir par croire que je suis anti-américaine mais non je dis juste ce que je vois...).

Bon moi je ne peux hélas pas faire de plongée (car je fais de l'asthme) et pourtant j'en rêve... Donc pas pour ne pas être venu pour rien non plus, on décide de faire du Snorkeling (masque tuba et c'est parti !).

Bon après des premiers pas galères pour moi qui n'en avait jamais fait (ouai c'est pas compliqué mais je suis blonde tout le monde le sait) ça devient enfin intéressant et magnifique de se retrouver dans un massif corallien en prenant le plus grand soin de ne rien froler ni toucher ne vous inquiétez pas ! Bon bien sûr un pur écologiste me dirait que le seul fait d'entrer dans l'eau perturbe l'écosystème et je lui répondrais que le seul fait qu'il aille à la plage pendant ses vacances perturbe l'écosystème ainsi que le seul fait d'aller aux toilettes dans les pays d'Amérique Centrale puisque tout est rejeter dans la mer (je fais quoi alors j'arrête mon transit intestinal ?).


Sinon à part ca une petite île "plutôt" calme avec très très peu de voitures mais alors une quantité de scooter invraisemblable pour le peu de distance à parcourir (bon j'avoue il fait trop chaud pour marcher !). On y reste pas longtemps du tout car peu intéressant surtout pour sortir le soir. Ça n'est que le dernier soir que l'on découvre qu'en fait il y a des bars cachés avec des pontons jusqu'à la mer. Trop bonnnnnn de boire sur l'eau !
Sauf qu'encore une fois mon moi écologiste se révolte en se disant que ça n'est pas très futé de servir des gens bourrés et n'ayant pas toujours la fibre écologiste, dans des verres en plastiques qui ont de grandes chances de se retrouver dans l'eau...

Allez c'est parti pour reprendre le ferry, on flippe un peu il faut l'avouer parce que franchement la première fois n'a pas été une partie de plaisir. Du coup, on n'a pas mangé avant de partir...
Et au miracle ! Mer calme, parfaite ! Apparemment elle ne voulait pas que l'on vienne et elle voulait que l'on parte (zorra !).


Le Ferry maudit à droite...

Heureux de ce séjour...

Mais triste de se quitter...

Maintenant on fait quoi ?! Ben je dis adieu à mon briçou qui n'est pas dépaysé car il se trouve accompagné pour son retour d'une... Espagnole !!!!! Et moi je m'en vais seule vers de nouvelles aventures direction le Lago de Yojoa (allez y prononcez le c'est si simple...).

lundi 12 juillet 2010

Honduras : Tela et Ceiba

Après notre court séjour à Copán Ruinas, nous voici partis direction Utila une des trois îles au nord du pays. Il parait qu'elles sont magnifiques et la moins chère et la plus petite est Utila.
Mais avant passage par Tela et Ceiba (du nom d'un grand et magnifique arbre de la bas).

C'est donc reparti pour se retaper des bus, on commence à aimer ça faut croire (en même temps nous n'avons pas trop le choix...). Premier bus donc de Copán à San Pedro Sula, considéré comme la seconde capitale du pays, une grosse ville moche qui est le "Hub" pour tous les bus. On voulait s'y arrêter pour y passer la nuit, mais au final elle ne nous a pas donné envie donc arrivé là-bas on décide de prendre directement un autre bus pour Tela, ville côtière où vivent les garifunas.

Qu'est-ce que les garifunas ?

Les Garifunas sont issus du métissage entre des esclaves africains évadés, des nègres marrons et les autochtones caraïbes, métissant certaines traditions africaines avec la culture caraïbe. Leur nom signifie « mangeur de manioc » en arawak.

Au fil des massacres et des déportations, les Garifunas ont été progressivement parqués dans certaines îles des petites Antilles et tout particulièrement Saint-Vincent et la Dominique.
Les indiens caraïbes sont progressivement devenus démographiquement minoritaires, mais ils transmirent aux africains leur langue et de nombreux éléments de leurs cultures autochtones à la culture garifuna en construction ; une brillante synthèse de cultures autochtones et africaines.

Pendant le 18e s les Garifunas subiront la tutelle de la France et de la Grande Bretagne. En 1795, influencé par les idéaux républicains de la Révolution française (via Haïti), et poussés par le soutien de Victor Hugues depuis la Guadeloupe, les Garifunas attaquent les britanniques, alors maîtres de l'île. La guerre dura dix-huit mois. Mais en 1796 les caraïbes noirs sont vaincus. Les autorités britanniques décident alors de déporter cette population belliqueuse. Cinq mille Garifunas sont embarqués dans huit navires. 2 026 hommes, femmes et enfants sont débarqués sur l'île de Roatán, en face des côtes du Honduras. Ils quitteront l'île, trop petite, pour s'installer sur le continent. Ils fonderont plusieurs village, comme Livingston en 1806 sur la côte atlantique du Guatemala.

Assimilés aux peuples autochtones dans les pays où ils habitent (Belize, Honduras, Guatemala, Barbade, les Garifuna y subissent les mêmes discriminations que les autres peuples amérindiens. Il y aurait 500 000 personne d'origine garifuna dans le monde dont les deux-tiers ont émigré vers les USA, ce qui empire la situation économique des communautés locales, privées des forces productives. La consommation croissante de drogue est aussi un problème social crucial.
Parmi les 100 000 personnes qui parleraient encore leur langue, la plupart se trouve en Amérique Centrale et dans les Caraïbes. C'est au Belize qu'ils sont proportionnellement les plus nombreux avec 6% de la population.

Dans le bus on rencontre un canadien (le blond de Gad !) avec qui on fera le trajet et on partagera l'hôtel à 3 (et oui j'aime être bien entourée moi lol).
Arrivé à Tela, tard le soir, on se dépêche de trouver un hôtel (pas donné ici dis donc !!! On a déjà vu beaucoup moins cher au Guatemala, surtout qu'ici on partage une chambre à 3) et on se dépêche pour manger parce qu'il est 21h et que tout est fermé, et surtout on a la dalle !

Bref je vous passe les détails de cette nuit entourée de deux hommes (mais non on n'a rien fait vous êtes tordus de penser ça !).
Et le lendemain petite visite de la ville avec la plage à même pas 5 min à pied, une plage de sable blanc. Bon en fait pas grand chose à voir là-bas à part un jardin botanique mais avec la chaleur étouffante qu'il fait je ne sais pas si j'ai trop envie de marcher au soleil ! I
l fait genre près de 35°C avec un taux d'humidité allant jusqu'à 80 % (hummmm toute cette transpiration que du bonheur) et l'indice UV est de 12 (ca peut monter plus haut genre 14-15 sans nuage ca tapotte...) c'est-à-dire niveau extrême avec temps d'exposition maximum conseillé sans protection de 15 min et crème solaire conseillée indice 50 + pour les peaux claire (ca va pas dangereux du tout le soleil ici !).


Pour info, l'indice UV du Sud de la France en cette période chaude de l'année n'est que de maximum 9 et ce pendant un mois maximum (là bas c'est presque toute l'année !).


Donc nous quittons Tela dès le lendemain pour aller à Ceiba autre ville côtière des caraïbes et ville à partir de laquelle le ferry part pour Utila.

Là encore la ville en elle-même n'est pas génial bien qu'il y ait une plage, mais l'eau n'est pas génial et c'est du sable noir...

On va dans l'hôtel Banana Republic où on a l'étrange surprise de découvrir qu'une chambre c'est moi cher qu'un dortoir... (bizarre ce truc).

Bon vous l'avez bien compris c'est pas l'hôtel ca mais un petit market pour se ravitailler et on voit que c'est la période footbalistique...

Et le lendemain on décide de s'inscrire pour faire du rafting au Parc National Pico Bonito avec une nuit comprise dans un Hotel, le Jungle River Lodge. Et franchement on a failli pas y aller ça aurait bête car ça a été l'un de mes endroits préférés du Honduras !

Et non ca n'est pas un bout de bois c'est un énorme papillon plus grand que ma main !

Il s'agit d'un hôtel super tranquille au bord du Cangrejal une rivière qui traverse le Parc Pico Bonito. On est accueilli par un barman hippy du genre tranquille (on sent qu'il a du abusé des joints dans sa vie et qu'il profite bien du Ron) mais super sympa !
L'ambiance est génial perdu au milieu de nul part à écouter de la musique et l'eau qui coule. Je confirme que je préfère mille fois plus les rivières comme ça que la mer !
Des tonnes d'activités sont proposés comme faire du canopy ou une balade jusqu'aux cascades du parc à la rencontre des animaux et des fleurs mais les prix sont pour les américains et ca creuse vite un trou dans le budget donc nous nous sommes limités au rafting (et puis il faut en garder au cas où j'y retourne mouhahahahaha).


En clair, un hôtel tranquille au bord de l'eau, une vue imprenable sur les étoiles avec une grande ours inversé par rapport à celle que l'on voit en France, le bruit de l'eau et du vent dans les feuilles qui nous rafraichie d'un soleil éblouissant ! J'adore j'adhère !!! Seul point négatif : les américains !!! Y'en a de partout, on entend plus parler américain qu'espagnol, pas trop logique ni très bon pour le pays tout ça...

J'ai qu'une chose à dire : j'ai pas envie d'en partir !!! Mais bon allez, on va visiter cette chère île dont tout le monde parle...

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