lundi 12 juillet 2010

Honduras : Tela et Ceiba

Après notre court séjour à Copán Ruinas, nous voici partis direction Utila une des trois îles au nord du pays. Il parait qu'elles sont magnifiques et la moins chère et la plus petite est Utila.
Mais avant passage par Tela et Ceiba (du nom d'un grand et magnifique arbre de la bas).

C'est donc reparti pour se retaper des bus, on commence à aimer ça faut croire (en même temps nous n'avons pas trop le choix...). Premier bus donc de Copán à San Pedro Sula, considéré comme la seconde capitale du pays, une grosse ville moche qui est le "Hub" pour tous les bus. On voulait s'y arrêter pour y passer la nuit, mais au final elle ne nous a pas donné envie donc arrivé là-bas on décide de prendre directement un autre bus pour Tela, ville côtière où vivent les garifunas.

Qu'est-ce que les garifunas ?

Les Garifunas sont issus du métissage entre des esclaves africains évadés, des nègres marrons et les autochtones caraïbes, métissant certaines traditions africaines avec la culture caraïbe. Leur nom signifie « mangeur de manioc » en arawak.

Au fil des massacres et des déportations, les Garifunas ont été progressivement parqués dans certaines îles des petites Antilles et tout particulièrement Saint-Vincent et la Dominique.
Les indiens caraïbes sont progressivement devenus démographiquement minoritaires, mais ils transmirent aux africains leur langue et de nombreux éléments de leurs cultures autochtones à la culture garifuna en construction ; une brillante synthèse de cultures autochtones et africaines.

Pendant le 18e s les Garifunas subiront la tutelle de la France et de la Grande Bretagne. En 1795, influencé par les idéaux républicains de la Révolution française (via Haïti), et poussés par le soutien de Victor Hugues depuis la Guadeloupe, les Garifunas attaquent les britanniques, alors maîtres de l'île. La guerre dura dix-huit mois. Mais en 1796 les caraïbes noirs sont vaincus. Les autorités britanniques décident alors de déporter cette population belliqueuse. Cinq mille Garifunas sont embarqués dans huit navires. 2 026 hommes, femmes et enfants sont débarqués sur l'île de Roatán, en face des côtes du Honduras. Ils quitteront l'île, trop petite, pour s'installer sur le continent. Ils fonderont plusieurs village, comme Livingston en 1806 sur la côte atlantique du Guatemala.

Assimilés aux peuples autochtones dans les pays où ils habitent (Belize, Honduras, Guatemala, Barbade, les Garifuna y subissent les mêmes discriminations que les autres peuples amérindiens. Il y aurait 500 000 personne d'origine garifuna dans le monde dont les deux-tiers ont émigré vers les USA, ce qui empire la situation économique des communautés locales, privées des forces productives. La consommation croissante de drogue est aussi un problème social crucial.
Parmi les 100 000 personnes qui parleraient encore leur langue, la plupart se trouve en Amérique Centrale et dans les Caraïbes. C'est au Belize qu'ils sont proportionnellement les plus nombreux avec 6% de la population.

Dans le bus on rencontre un canadien (le blond de Gad !) avec qui on fera le trajet et on partagera l'hôtel à 3 (et oui j'aime être bien entourée moi lol).
Arrivé à Tela, tard le soir, on se dépêche de trouver un hôtel (pas donné ici dis donc !!! On a déjà vu beaucoup moins cher au Guatemala, surtout qu'ici on partage une chambre à 3) et on se dépêche pour manger parce qu'il est 21h et que tout est fermé, et surtout on a la dalle !

Bref je vous passe les détails de cette nuit entourée de deux hommes (mais non on n'a rien fait vous êtes tordus de penser ça !).
Et le lendemain petite visite de la ville avec la plage à même pas 5 min à pied, une plage de sable blanc. Bon en fait pas grand chose à voir là-bas à part un jardin botanique mais avec la chaleur étouffante qu'il fait je ne sais pas si j'ai trop envie de marcher au soleil ! I
l fait genre près de 35°C avec un taux d'humidité allant jusqu'à 80 % (hummmm toute cette transpiration que du bonheur) et l'indice UV est de 12 (ca peut monter plus haut genre 14-15 sans nuage ca tapotte...) c'est-à-dire niveau extrême avec temps d'exposition maximum conseillé sans protection de 15 min et crème solaire conseillée indice 50 + pour les peaux claire (ca va pas dangereux du tout le soleil ici !).


Pour info, l'indice UV du Sud de la France en cette période chaude de l'année n'est que de maximum 9 et ce pendant un mois maximum (là bas c'est presque toute l'année !).


Donc nous quittons Tela dès le lendemain pour aller à Ceiba autre ville côtière des caraïbes et ville à partir de laquelle le ferry part pour Utila.

Là encore la ville en elle-même n'est pas génial bien qu'il y ait une plage, mais l'eau n'est pas génial et c'est du sable noir...

On va dans l'hôtel Banana Republic où on a l'étrange surprise de découvrir qu'une chambre c'est moi cher qu'un dortoir... (bizarre ce truc).

Bon vous l'avez bien compris c'est pas l'hôtel ca mais un petit market pour se ravitailler et on voit que c'est la période footbalistique...

Et le lendemain on décide de s'inscrire pour faire du rafting au Parc National Pico Bonito avec une nuit comprise dans un Hotel, le Jungle River Lodge. Et franchement on a failli pas y aller ça aurait bête car ça a été l'un de mes endroits préférés du Honduras !

Et non ca n'est pas un bout de bois c'est un énorme papillon plus grand que ma main !

Il s'agit d'un hôtel super tranquille au bord du Cangrejal une rivière qui traverse le Parc Pico Bonito. On est accueilli par un barman hippy du genre tranquille (on sent qu'il a du abusé des joints dans sa vie et qu'il profite bien du Ron) mais super sympa !
L'ambiance est génial perdu au milieu de nul part à écouter de la musique et l'eau qui coule. Je confirme que je préfère mille fois plus les rivières comme ça que la mer !
Des tonnes d'activités sont proposés comme faire du canopy ou une balade jusqu'aux cascades du parc à la rencontre des animaux et des fleurs mais les prix sont pour les américains et ca creuse vite un trou dans le budget donc nous nous sommes limités au rafting (et puis il faut en garder au cas où j'y retourne mouhahahahaha).


En clair, un hôtel tranquille au bord de l'eau, une vue imprenable sur les étoiles avec une grande ours inversé par rapport à celle que l'on voit en France, le bruit de l'eau et du vent dans les feuilles qui nous rafraichie d'un soleil éblouissant ! J'adore j'adhère !!! Seul point négatif : les américains !!! Y'en a de partout, on entend plus parler américain qu'espagnol, pas trop logique ni très bon pour le pays tout ça...

J'ai qu'une chose à dire : j'ai pas envie d'en partir !!! Mais bon allez, on va visiter cette chère île dont tout le monde parle...

2 commentaires:

  1. Moi je dis vraiment trop beau ce petit coin de paradis qu'est Pico Bonito !! Ahhh merde c'est moi qui ai écrit l'article c'est vrai !! Mouhahahaha

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  2. je LIKE ce petit coin de paradis

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